Présentation

Présentation. Guilda Assessors Històrics est un point de rencontre exceptionnel et unique où l’histoire, l’éducation et le divertissement convergent pour offrir une expérience éducative profonde et immersive. Nos services s’étendent de la création d’évasions thématiques aux conseils historiques, en passant par la construction d’arbres généalogiques détaillés et la sensibilisation historique via de multiples canaux.

Présentation des Escape Games Historiques

Nos escape games sont des expériences immersives conçues dans le plus grand respect et une exactitude historique. Chaque salle est une capsule temporelle qui transporte les participants dans des époques révolues, les invitant à déchiffrer des énigmes et à résoudre des défis basés sur des événements réels. Notre équipe d’historiens et de concepteurs de jeux travaille ensemble pour garantir que chaque détail, du décor aux énigmes, est basé sur des faits et des contextes historiques. Qu’il s’agisse d’une évasion de la Tour de Londres au XVIe siècle ou de la résolution d’un mystère dans la Grèce antique, chaque expérience est à la fois un voyage éducatif et passionnant.

Présentation de l’avis historique

Nous fournissons des conseils historiques pour un large éventail de projets, notamment des films, des documentaires, des livres et des expositions de musée. Nos experts s’efforcent de garantir l’exactitude et l’authenticité historiques dans tous les aspects du projet. Grâce à des connaissances approfondies et à des recherches méticuleuses, nous fournissons un aperçu clair et une interprétation précise des faits historiques, vous aidant ainsi à éviter les erreurs et les malentendus courants.

Présentation des arbres généalogiques

Notre service d’arbre généalogique vous offre la possibilité de découvrir votre histoire familiale et les racines de votre héritage. Nous utilisons une variété de ressources historiques et technologiques pour retracer votre lignée ascendante, révélant les liens familiaux et les récits historiques qui peuvent avoir été perdus avec le temps. Chaque arbre généalogique que nous créons est un témoignage personnalisé et détaillé de votre héritage.

Présentation de la divulgation historique

Nous croyons fermement à l’importance de l’éducation et de la sensibilisation historiques. Grâce à diverses plateformes, notamment des articles, des podcasts, des vidéos et des séminaires, nous diffusons des connaissances historiques de manière accessible et engageante. Nos articles sont rédigés par des experts en la matière, nos podcasts proposent des discussions approfondies sur des sujets historiques, nos vidéos présentent des visualisations captivantes d’époques révolues et nos séminaires offrent des forums d’apprentissage et de discussion interactifs.

Chez Guilda Assessors Històrics, nous nous engageons dans la préservation et la diffusion de l’histoire. Que vous recherchiez une expérience pédagogique unique, que vous ayez besoin de conseils d’experts pour votre projet, que vous souhaitiez explorer votre généalogie ou que vous soyez simplement un passionné d’histoire, nous avons quelque chose à vous offrir. Nous vous invitons à explorer notre site Web et à découvrir tout ce que Guilda Assessors Històrics a à offrir.

La notion de nation

Le concept de nation, tel qu’on l’entend aujourd’hui, n’apparaîtra qu’au début du XIXe siècle, même s’il est vrai que le terme nations dérivé de nascor (naître) était déjà apparu au Moyen Âge, il n’était utilisé que rassembler des groupes de personnes nées au même endroit, notamment pour différencier les étudiants universitaires en groupes selon leur origine. Le mot nation tel qu’on l’entend aujourd’hui, équivalent dans une certaine mesure à ville, apparaît avec romantisme et c’est à la Révolution française qu’il commence à se populariser, concept étroitement lié à la liberté et à l’égalité. Jusqu’à ce que Napoléon l’exporte comme standard dans le monde entier.

A partir de cette introduction, on constate que le terme nation est de création récente et comme nous le verrons ci-dessous il est extrêmement confus puisqu’il n’a ni définition ni délimitation. Pour cette raison, on peut associer le terme à des sentiments de toutes sortes et cela couvrirait tout le spectre, du plus positif au plus négatif. En fait, on pourrait dire que ce terme évoque à parts presque égales un sentiment d’identification ou d’union ainsi qu’un sentiment de rejet frontal.

De là, un autre problème nous apparaît, quel fondement est attribué à cette prétendue nation. De la même manière que certains font appel à la langue, d’autres considèrent que le pilier est la religion, ou la frontière territoriale, ou la race, dans une histoire commune… Ernest Renan déjà en 1882 tentait de résoudre ce problème en écartant un à un ces facteurs. jusqu’à établir que seule la volonté collective de fonder une nation était la seule base commune dans tous les cas. Une affirmation à laquelle la sociologie et la philosophie finiront par répondre.

En surmontant les premières vicissitudes, nous arrivons au concept de nationalisme qui, selon Hobsbawm dans Nations and Nationalisms depuis 1780, se définirait comme une idéologie moderne fondée sur une conscience collective partagée par tous les membres et à laquelle s’ajoute la nécessité d’établir leur propre État. . Partant de là, il apparaît clairement que tous les nationalistes croient qu’il existe au moins une nation, la leur. C’est cette logique qui amène certains à penser que l’humanité est divisée en nations et que pour qu’il y ait un ordre mondial, chaque nation doit correspondre à un État. On observe donc que même s’il n’existe pas de définition commune acceptée par tous et qu’une grande partie des humains sait seulement qu’ils font partie d’une seule, aucun nationaliste ne doutera de l’existence de sa propre nation, déjà que le sentiment de nationalisme a souvent tendance à ressembler grandement à la croyance en Dieu en raison de sa forte composante d’irrationalité.

Le concept de nation : applications actuelles

Cette nation définie par les nationalistes possède beaucoup de ses caractéristiques propres, dont beaucoup sont uniques, qui vont d’une langue qui lui est propre aux valeurs identitaires et aux éléments matériels ou non, qui rassemblent tous ceux qui en font partie. En outre, dans de nombreux cas, cette nation est généralement en danger constant de s’effondrer en raison de la perte ou de l’abandon de ses caractéristiques d’identification par ses membres ou en raison de menaces extérieures sous la forme d’autres nations qui conspirent de manière ignoble contre elles. C’est pourquoi il n’est pas étrange de voir de nombreux individus prêts à défendre leur nation contre ces menaces, en risquant leur vie si nécessaire, car une vie humaine est insignifiante face au concept immortel et intemporel de la patrie.

L’État national s’appuie sur de tels individus pour maintenir son unité, en utilisant deux instruments, l’Armée qui doit être chargée de défendre l’intégrité politique et l’indépendance contre toute menace extérieure et l’éducation nationale, qui évitera la désintégration interne en défendant la culture nationale. A partir de là, le sentiment de nationalisme s’exalte si bien qu’il arrive un moment où ce nationalisme devient presque une religion laïcisée.

Dans certains cas en effet, notamment dans la partie occidentale du globe, le sentiment nationaliste a remplacé les dieux comme objets de vénération. De cette manière, un concept difficile à définir dans le domaine politique est devenu un sentiment contagieux qui s’est répandu sur la planète, sous différentes formes, mais qui dans tous les cas conduit à des doses plus ou moins importantes de naïveté religieuse en plus. ne pas satisfaire les espoirs placés au départ, rompant ainsi les promesses faites au départ.

La première promesse non tenue des nationalismes fut de mettre fin à toutes les guerres, précisément à cause de cet ordre qu’elle serait censée apparaître dans le monde une fois que toutes les nations auraient été définies comme telles puisqu’il ne faut pas oublier le contexte dans lequel est né ce concept de nation, dans lequel on croit ou fait croire que tous les conflits armés sont le résultat d’ambitions illégitimes de régimes dynastiques. À ce stade, nous n’avons pas besoin d’en dire beaucoup plus, car il est indéniable qu’avec le nationalisme les guerres se sont multipliées, elles sont devenues plus massives, plus sanglantes et dans certains cas elles ont même dégénéré jusqu’à devenir des conflits supracontinentaux. De plus, de nouvelles façons de faire la guerre sont apparues, comme le système de guérilla et d’autres termes qui n’existaient pas auparavant comme la conscription ou le service militaire obligatoire. En outre, le concept de guerre totale naît également avec le nationalisme, puisque les guerres ont cessé d’être une lutte pour le contrôle d’une frontière où la population restait sur son territoire en regardant seulement les gouverneurs devenir les uns les autres, pour devenir un conflit dans lequel des milliers de personnes sont contraints de quitter leurs villes à cause de ces conflits, conflits qui ont également été bien plus meurtriers que les précédents.

Une autre promesse qui ne s’est jamais tenue serait celle de mettre fin à l’oppression, puisque comme nous l’avons vu au début cette conception de nation était fortement liée à la liberté et à l’égalité, en réalité à l’époque, on considérait que cette oppression n’était qu’une conséquence des empires dynastiques et que une fois dans le cadre national, tous seraient considérés comme égaux. Un point qui ne pourrait évidemment pas être plus éloigné de la réalité puisque le nationalisme a sans aucun doute accru la haine entre différents secteurs de la population, produisant plus d’une fois des persécutions aux génocides, pour souligner entre autres le génocide arménien par les Turcs ou l’antisémitisme dans l’Allemagne nazie. . A tous les épisodes de violence armée ou non également de la part de groupes de libération nationale comme l’ETA dans le cas national ou les Tigres tamouls au Sri Lanka, provoqués également par cette émergence de nationalismes exacerbés.

Enfin, la dernière promesse non tenue qui sera mise en avant dans cet article sera celle d’un printemps culturel sans précédent dans l’histoire. Malgré cette promesse, le nationalisme a créé dès le début des espaces culturels très fermés à ses frontières, créant des systèmes qui méprisent la fonctionnalité au profit des intérêts de la nation, ce qui coupe les ailes de manière claire et évidente aux jeunes qui voient leurs intérêts sacrifiés au nom de la culture nationale. Cependant, le progrès technologique n’a pas pu être ralenti et les traits culturels se sont propagés à une vitesse croissante malgré les tentatives de ces nations pour le limiter. Face à tous les problèmes apparus avec le nationalisme, quelles sont les alternatives ? Ici, chacun a sa façon de penser, mais considérons au moins l’existence d’États qui ne sont guère plus que des corporations administratives d’envergure géographique sans prétention souveraine, et où la démocratie perd de son importance au profit des libertés et des droits de l’homme.

Contexte des révoltes arabes du début du XXe siècle

Contexte des révoltes arabes du début du XXe siècle. Depuis la fin du XIXe siècle, la fragmentation interne de l’Empire ottoman est si grande qu’il existe une menace constante d’intervention des puissances européennes. Face à cette situation, le Sultan est contraint d’adopter une série de réformes, connues sous le nom de Tanzimat, qui visent à promouvoir le développement économique et éducatif, notamment dans le but évident d’homogénéiser culturellement le territoire et de favoriser les régions les plus isolées ou les moins financières. ressources.

Malgré ces actions, les tentatives réformistes arrivent tardivement et n’empêchent pas le déclenchement d’un mouvement révolutionnaire en 1908, mouvement qui, partant des Balkans, va s’étendre et prendre une dimension bien plus grande lorsque les intellectuels le rejoindront. Ce mouvement révolutionnaire né dans le but ultime de parvenir à un gouvernement constitutionnel serait dirigé entre autres par les Jeunes Turcs, de jeunes militaires et intellectuels qui s’organisent et se mettent aux commandes parce qu’ils considèrent que c’est leur devoir, pratiquement comme s’il s’agissait d’une mission pédagogique. . il a été traité

Pour décrire la situation qui sera vécue en 1908, on utilise parfois le concept arabe Inqilab, très similaire au terme renversement, même si au début à aucun moment l’unité de l’Empire ne serait remise en question, il serait donc plus commode de parler des réformes S’il est vrai, cependant, qu’à mesure que les autorités réagissent violemment, le mouvement prend de plus en plus un caractère anti-impérialiste en raison de la haine générée par beaucoup de la figure du sultan qui est aussi le calife, dont il exerce le rôle religieux. leader ainsi que gouverneur suprême de son territoire.

C’est ce fait qui fait de la Révolution déjà proclamée de 1908 une révolution religieuse. Le changement religieux est ainsi devenu une opportunité d’accéder à un milieu recherché, d’accéder à davantage de libertés individuelles. Avec cette situation et grâce à des intellectuels comme Al Kawakibi, une idée va commencer à se répandre dans tout l’empire et qui dans certains cas transcendera ses frontières, l’Islam a besoin d’un mouvement de renouveau qui soulève plusieurs questions qui n’avaient pas été abordées jusqu’à présent, comme le rôle de la femme dans la société, un aspect sur lequel s’intéressera particulièrement le journaliste Abd al-Qadir al-Maghribi. Et grâce à ces approches, des journaux et des écoles de pensée dédiés au débat sur ces questions seraient fondés.

Face à cette situation et en raison du soutien décroissant au sein de l’Empire, le calife serait contraint d’abord de restaurer la Constitution, puis, si cela ne suffisait pas, d’abandonner. De cette manière, les Jeunes Turcs prendraient le pouvoir en promettant au peuple de prendre en charge toutes ces réformes proposées au début et qu’avec le temps, il serait évident qu’elles ne seraient pas mises en œuvre. Bien qu’au début il semblait qu’un changement sans précédent allait se produire sur le territoire ottoman, le début de la Première Guerre mondiale eut de grands effets sur le territoire puisque, pour rester dans le conflit, les autorités lancèrent une politique de privations et d’enquêtes qui conduit à de grandes famines. De plus, en 1915 commenceront les déportations forcées et les massacres dictés par les autorités, contre certains peuples comme les Arméniens, démontrant ainsi que la situation dans l’Empire était de plus en plus instable et que le désenchantement à l’égard des Jeunes Turcs grandissait de façon exponentielle, surtout forcé à certains. points de cette puissance chancelante.

Contexte des révoltes arabes du début du XXe siècle : leurs implications

Avec cette situation interne et à mesure que s’ajoutaient les échecs sur le front qui faisaient des milliers de victimes parmi les jeunes envoyés se battre pour un empire avec lequel ils se sentaient de moins en moins représentés, on allait commencer à voir des soulèvements contre les autorités. Des soulèvements qui persisteraient après la résolution du conflit et que la partie alliée occupait ce qui était le Grand Empire Ottoman en déposant les Jeunes Turcs, officiellement le CUP (Comité d’Union et de Progrès), bien qu’à partir de ce moment beaucoup de ces déclarations parviendront à être appelées les révoltes arabes étant donné la grande composante de l’arabisme qui allait être démontrée dans ces actes, dans lesquels ils ont également commencé à envisager pour la première fois une véritable émancipation. Nous voyons donc que l’ingérence étrangère fait commencer à apparaître un nationalisme qui pouvait difficilement exister auparavant, car auparavant il n’y avait pas un tel sentiment d’appartenance à l’Empire ottoman qu’à partir de ce moment il apparaîtrait avec l’identité arabe, avec laquelle ils de plus en plus. se sentait identifié par toute la charge symbolique qu’il portait.

Bien que ces mouvements deviendraient beaucoup plus évidents après l’arrivée des puissances étrangères, nous avons déjà eu en 1916 la Grande Révolte Arabe dont le but ultime est de créer un État arabe unifié pour remplacer l’Empire Ottoman fragmenté et inefficace qui, avec le CUP au pouvoir, vise à isoler et ignorer les intérêts arabes en faveur des Turcs. Une révolte en revanche, soutenue par les Anglais et les Français qui profiteraient du mécontentement arabe pour diviser et affaiblir l’Empire ottoman qui a combattu aux côtés des puissances centrales pendant la guerre.

Au fil du temps, et à mesure que cette révolte arabe gagnait en force, les Anglais comme les Français retirèrent leur soutien car ils comprirent que pouvait être dangereuse pour leurs intérêts cette union de territoires avec des aspirations à l’émancipation politique qu’elle réalise, tout et qui ne le fait pas. mais avoir un design clair, enfin l’indépendance.

Bien qu’elle ne compte plus sur le soutien étranger, la haine contre tout ce qui est lié aux élites dirigeantes turques qui ont si durement puni la cause arabe est si grande que dans certaines parties de l’Empire endommagé apparaissent des organisations arabes de plus en plus fortes, comme c’est le cas. du Royaume arabe en Syrie dirigé par Faysal, fils du shérif de La Mecque. Ce Royaume arabe, même s’il cesserait d’exister en tant que tel un peu plus de quatre mois après son indépendance officielle après la défaite contre les Français, témoignerait de cette volonté de créer un grand État arabe, la Grande Syrie rêvée et qui ne se matérialiserait jamais en raison précisément à cette ingérence étrangère, car la région serait divisée en deux selon les accords Sykes-Picot entre Anglais et Français.

Avec ces accords, le régime de tutelle commencerait à être appliqué comme tel, légitime selon l’article 20 du statut de la Société des Nations dans le cas d’un territoire constamment agité par des contestations ou des révoltes. A partir de ce moment donc, les Français pouvaient gérer le territoire qui leur avait été attribué comme ils le jugeaient nécessaire de la même manière que les Français le feraient de leur côté. Ainsi, chacun gérerait la situation à sa manière et tandis que les Français s’efforçaient de servir les intérêts des chrétiens de la région en proclamant l’indépendance du Grand Liban, à majorité chrétienne, en 1920, ce sont les Anglais qui devaient prendre les commandes. d’une situation encore plus sensible, ils estiment que l’Irak devrait bénéficier d’une indépendance théorique, bien que toujours sous leur tutelle, tandis qu’en Palestine ils ont choisi de rester dans une certaine mesure à l’écart, surtout après que la déclaration Balfour en faveur des intérêts juifs a inquiété les Arabes. dans la zone.

On constate ainsi que le sentiment panarabiste n’est pas quelque chose de récent, mais transcende le temps. Déjà depuis le début du XXe siècle, l’Empire ottoman est un colosse mourant et ses derniers coups de queue affectent directement les territoires arabes puisque la CUP d’abord et les puissances européennes plus tard, les ont relevés en arrière-plan, provoquant les troubles qui se termineront en le temps les a amenés à s’élever contre le statu quo avec l’intention de créer un État qui corresponde à leurs revendications, revendications qui autrement avaient été ignorées pendant tout ce temps et qui, avec le temps, causeraient de grands malheurs.